Le saviez-vous ?

Le métier d’enseignant devient de plus en plus difficile. Tout le monde le sait, y compris en dehors de notre profession comme le montre la baisse du nombre de candidats aux différents concours de recrutement depuis plusieurs années. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que beaucoup de collègues choisissent de faire une pause dans leur carrière. Le plus souvent, parce qu’il faut bien vivre, non pas en se mettant en disponibilité mais en optant pour une ou plusieurs années de travail à temps partiel. De quoi souffler un peu, recharger les batteries comme on dit de façon imagée, retrouver l’entrain qui permettra de repartir pour une nouvelle période de travail à temps plein.

Mais ce choix a une conséquence qu’il faut bien intégrer ! Comme la pension civile, c’est-à-dire les cotisations retraite, est prélevée sur la rémunération perçue, un enseignant à temps partiel ne cotise pas autant qu’un enseignant à temps plein, ce qui impacte la durée retenue pour la liquidation de la retraite. Ainsi, un collègue travaillant à 50 % pendant une année sera réputé avoir cotisé 50 % du temps de l’année, soit 2 trimestres et non pas 4. En conséquence, pour pouvoir partir avec une retraite à taux plein, il devra travailler 2 trimestres de plus. S’accorder la possibilité de souffler dans l’immédiat revient donc à devoir travailler plus longtemps. Logique, mais plutôt décourageant pour qui raisonne à long terme.

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